27 novembre 2007
Curieux caprice
Posté par Paul dans la catégorie : au jour le jour... .
Je suis collectionneur dans l’âme, c’est clair… Collectionneur de n’importe quoi mais pas de tout. Je traine dans mes bagages des cailloux qui remontent à un voyage en Yougoslavie quand j’avais une dizaine d’année, des tessons de poterie, fausses reliques gallo-romaines, datant de mes débuts en jardinage, sans oublier les cartes postales de « ma mémé » et quelques mystérieux objets rapportés de mes courageuses missions d’explorateur en Dordogne ou en Corrèze.
L’envie de posséder un cabinet de curiosités remonte très précisément à ma visite du château de Fénelon, entre Sarlat et Souillac, pendant l’été 2005. Il y a dans ce château un cabinet des curiosités absolument magnifique, dont les vitrines sont remplies d’objets hétéroclites accumulés au fil des siècles par le noble Fénelon et ses descendants. Pendant l’été 2007, c’est en visitant le musée « Escale Haut-Rhône » à Brégnier Cordon que cette envie a été de nouveau « titillée ». Ce musée abrite une importante collection provenant du cabinet de curiosités du Lycée Lamartine de Belley, rassemblée par les religieux qui ont enseigné dans cet établissement du siècle des Lumières jusqu’à l’après deuxième guerre mondiale.
J’ai franchi le pas il y a un mois, en ajoutant dans mon « jardin d’hiver » un meuble d’exposition magnifique qui m’a été offert par Caly pour mon anniversaire, et que j’ai instantanément rempli avec le capharnaüm qui traînait dans les coffres et les placards de la maison.
La seule chose que je n’aime vraiment pas dans les cabinets de curiosités, comme dans les « musées scolaires », assez fréquents dans les petites écoles dans lesquelles je suis passé autrefois, ce sont les collections d’animaux empaillés, de vipères en bocaux et de papillons punaisés dans des boîtes en carton. Mon cabinet personnel est, et sera donc (car il ne fait que commencer) une collection minérale et végétale pour tout ce qui est d’origine naturelle, et un bric à brac d’objets anciens, le critère de choix principal étant que ces objets me « parlent » bien entendu.
Les cailloux croates de Sibenic voisinent donc maintenant avec les gousses de Févier glânées en Ardèche et le « palantir » en marbre de Carrare. Les petits flacons se remplissent de graines diverses et la montre du grand-père attend des jours meilleurs en compagnie du fragment de meule à grains préhistorique que m’ont offert mes beaux-parents il y a quelques années. Je serai très discret sur les quelques emprunts que j’ai pu faire dans les placards scolaires poussiéreux que j’étais chargé de ranger ! En tout cas, le premier meuble est presque plein et il va falloir imaginer des extensions !
One Comment so far...
fred Says:
28 novembre 2007 at 13:44.
les cailloux croates de Sibenik ?
ta mère !
(répondit l’écho !)