28 novembre 2013

L’âge de pierre, l’âge de bronze, l’âge du chariot…

Posté par Paul dans la catégorie : au jour le jour...; Humeur du jour .

Suis-je encore dans le coup ? That’s the question…

Les courses que j’ai faites l’autre matin en grande surface m’ont plongé dans un abime de perplexité… Suis-je vraiment dans le coup encore, ou vaut-il mieux envisager le recyclage puisque mon développement durable semble fonctionner à reculons ?

 Non seulement mon rasoir jetable ne possède pas cinq lames superposées et un glissoir en omnium Z mégalo-aspirant, mais mon forfait Orange-citron actuel ne me permet pas de tweeter directement sur ma TV. J’avais des doutes sur mon insertion dans ce monde riche en inventions fulgurantes depuis que la dame au téléphone, l’autre jour, m’a laissé entendre que j’étais un peu « has been » de ne pas avoir encore de contrat d’entretien avec « Suez des os » pour ma canalisation d’eau souterraine entre le compteur et la maison. « La majorité des gens ont un contrat d’entretien… Ça évite bien des soucis et bien des frais ! » a-t-elle conclu notre entretien… Voiture, chaudière, sèche-cheveux, que sais-je ? En cas de rupture d’anévrisme d’une de ces maudites machines, mieux vaut être paré ! J’ai bien essayé de lui expliquer que je n’avais pas de compteur d’eau et que j’étais branché directement sur une source, mais j’ai vite abandonné… J’avais peur qu’un commando ne vienne vivendiser tout ça et me remettre dans le droit chemin. A moins que feu la direction des services sanitaires m’intente un procès pour empoisonnement volontaire de mes proches.

Depuis mon dernier bain de civilisation ( on pourrait appeler cet acte héroïque « immersion dans l’âge du chariot ») j’ai donc des doutes existentiels… Ce monde me fatigue… Survivre dans la jungle des zones commerciales me paraît tout aussi complexe que survivre dans la jungle tout court (les serpents à sonnettes en moins car les vigiles me paraissent moins dangereux… quoique ?) Ce n’est pas la première fois que j’évoque ce problème, mais la dernière fois,  je m’étais borné à examiner la situation sous l’angle du parking et du comportement « sauvage » de certains de mes concitoyens. Je rentre maintenant dans le vif du sujet avec la traversée du marécage des rayonnages et je m’intéresse plus aux objets qu’aux bipèdes qui les scrutent.
Le simple choix d’une brosse à dents neuve devient un véritable parcours du combattant ; vous ne me croyez pas ? Prenez le temps d’observer les modèles existants et de lire le baratin commercial qui les accompagne. Je ne sais pas comment j’ai fini par en mettre une dans mon panier : je crois que c’est la couleur violette qui m’a aidé à me déterminer. Pour ce qui est de mieux nettoyer les dents du fond, de profiter du confort d’un manche plus souple, ou d’être impressionné par les lamelles sinusoïdales qui se tracent un chemin parmi les poils rigides multicolores pour brosser plus efficacement, je n’ai pas encore tranché, d’autant que, pour bien faire, il faudrait se brosser avec plusieurs engins à la fois. Il m’a fallu un bon moment pour faire mes courses car je me suis trouvé confronté à plusieurs reprises à d’autres questions angoissantes du même genre. Peut-être que si je regardais plus souvent la télé à l’heure des pubs je serais moins hésitant parce que convaincu au préalable de la bonne décision à prendre. Je n’en sais rien. En tout cas, les couleurs ça aide, tant qu’on n’est pas daltonien. Les sacs poubelles par exemple, je sais qu’il faut les prendre violets. Ceux-là sont parfaitement adaptés à la poubelle de la cuisine (un modèle tout simple, sans puce et qui s’ouvre sans analyse rétinienne). Les shampoings par contre, on ne peut guère compter sur les couleurs pastel ou les parfums chimiques pour se faire une idée.

 Je commence à me trouver un peu hors du coup et ça m’inquiète car je ne voudrais pas que cela soit interprété par mon environnement proche comme une forme de sénilité précoce (d’autant qu’il y a d’autres signaux sans doute !) Je n’ai pas encore craqué sur une liseuse (de bonne aventure ?) ni sur une tablette pour faire la liste de mes courses. Je refuse de me transformer en panneau publicitaire quand je m’habille, que ce soit pour une équipe de foot, une équipe de baseball ou une quelconque université privée américaine. Je continue à manger dans une assiette ; je ne suis guère intéressé par la vaisselle genre dinette qui prolifère dans les librairies à l’approche de Noël. Je préférerais que les magasins censés diffuser des livres proposent les ouvrages de petites maisons d’édition plutôt que les boîtes de conserves alimentaires censées remplacer les pages imprimées. Quand j’ai enfin réussi à choisir une brosse à dents, un paquet de lessive et une poêle à frire, j’aime autant déballer mes achats devant une vraie caissière avec laquelle j’échange deux ou trois phrases sympas, plutôt que devant un robot clignotant qui avale ma carte bancaire comme si c’était un carreau de chocolat.

 J’arrive à reculer encore avec ma voiture sans utiliser de caméra et d’écran 3D. Je peux guider moi-même l’aspirateur sans risquer de me fouler une cheville et je suis encore capable de préparer une vinaigrette sans utiliser de mixer spécialisé à rotation funambulesque. Je ne dispose que d’une seule paire de chaussures pour aller me promener en ville, en forêt, ou en montagne. Je n’ai pas besoin de bulletin météo pour savoir quel uniforme mettre pour affronter le monde sauvage de l’extérieur. L’essentiel c’est que mes godasses aient de bonnes semelles et que mes petits petons soient confortablement installés à l’intérieur. J’échappe encore à la batterie de questions angoissantes auxquelles doit répondre le modeste client d’une magasin de sport lorsqu’un vendeur l’interroge : courir ? marcher ? sur terrain plat ? goudron ? gravier ? sec ? humide ? froid ? chaud ? A mon avis, si l’on a la triste de manie de se promener n’importe où, par n’importe quel temps et en n’importe quel lieu, il faut posséder un ratelier spécialisé avec au moins dix ou douze paires de chaussures adaptées. Je n’ose même pas imaginer l’angoisse du randonneur qui, lors de son trajet, passe du goudron au sol rocailleux, ou reçoit une petite averse à mi-parcours, alors qu’il a choisi le modèle 17 A qui ne correspond qu’à la situation initiale. Faire de « l’exercice physique » comme ils disent…. je veux bien mais je n’ai pas besoin d’uniforme ni de tapis roulant pour marcher.

Pourtant j’ai été un bon élève consommateur jusqu’à présent. J’ai joué le jeu pour suivre l’évolution technologique fulgurante de cette société. J’ai bazardé mes disques vinyles pour acheter des CD ; j’ai acheté une profusion de K7 vidéo, avant de passer aux DVD ; j’ai eu quelques doutes concernant les Blu-Rays, et le temps que je me décide, voilà que l’on m’annonce que ce format est bientôt dépassé. Mes ordinateurs successifs ont eu : un lecteur de grandes disquettes (celles-ci elles étaient balèzes, on pouvait les plier en deux et elles se lisaient encore), un lecteur de disquettes 3,5″, un lecteur de CD, un lecteur de DVD, un graveur… Petit à petit, toutes ces inventions mirobolantes ont rejoint la poubelle, le tri à la décharge, les entrepôts d’ordure à ciel ouvert en Afrique… La principale différence entre l’électro-ménager et l’audio visuel ou l’informatique, c’est que dans le premier cas on jette du matériel qui ne fonctionne plus et qui n’est réparable qu’à prix d’or tandis que dans les deux derniers cas, on balance des appareils qui fonctionnent encore mais qui sont obsolètes trois mois après leur naissance…

 Avant même de parler de décroissance ou d’un quelconque renoncement aux innovations technologiques proposées par nos brillants chercheurs, je crois qu’il faudrait tout simplement surveiller le gaspillage. Question de simple bon sens ; mais bon sens qui échappe pour sûr aux chercheurs de profits record à court terme. Ne pas fabriquer du matériel préprogrammé pour se casser ; imposer aux fabricants non seulement le suivi des modèles et des pièces détachées, mais aussi un contrôle du prix de ces mêmes fournitures. On dénonce beaucoup l’obsolescence programmée mais on ne fait rien de concret pour lutter contre. L’espérance vie d’une tondeuse à gazon ou d’un mixer est plus courte actuellement qu’il y a dix ans. Certains ingénieurs font des prodiges en la matière, des engrenages en nylon peu résistants, en passant par des montages qui frisent l’aberration, il y aurait de quoi écrire un ou plusieurs volumes dans la collection La Pléïade. Je ne suis pas un nostalgique de Mao et je ne rêve pas d’un monde uniformisé où tout le monde porterait une blouse grise et un bonnet rouge fabriqués dans des ateliers d’état. Je ne suis pas hostile au progrès technique ; je refuse simplement les améliorations anecdotiques qui entrainent des changements incessants d’outils. Je préférerais que mon lave-vaisselle dure dix ans de plus quitte à ne pas disposer du dernier « senseur » hyper-intelligent qui détermine à quel point j’ai laissé une assiette sale à la fin de mon repas et calcule subtilement s’il ne faut pas chauffer l’eau à 39° plutôt que 40°. Quand j’achète une perceuse portable neuve à 100 €, j’ai du mal à admettre que les batteries (mortes au bout de deux années) coûtent pratiquement le même prix que la perceuse et qu’elles aient, comme par hasard, changé de forme dans le nouveau modèle. Le premier stade de la décroissance se situe là et il n’est pas bien douloureux à franchir. C’est fou ce qu’on peut économiser comme énergie simplement en faisant preuve d’un minimum de lucidité et d’attention.

 Une bonne série d’objets technologiques ont rendu l’âme ces derniers temps dans notre bonbonnière. Nous pourrions nous en passer, mais pas forcément. Je ne suis pas fan des vaisselles à la main quand on est nombreux, quand à la polycopie à la plume de paon sur un parchemin amoureusement préparé, je veux bien réserver cette activité à mes très vieux jours. Un petit panorama des mises en bière récentes :
– Kaput l’imprimante, payée dix fois son prix grâce aux cartouches vendues à prix d’or (le concept « Melita » a fait son chemin des carafes filtrantes aux cafetières électro-nucléaires). Pour être honnête je dois reconnaître qu’elle a fonctionné presque dix ans. Je doute que les modèles récents aient une telle espérance vie !
– Kaput le lave-vaisselle… nous avons eu de la chance  : nous l’avons fait hospitaliser il y a quelques années de cela et le chirurgien avait décrété que son espérance vie ne dépasserait pas trois mois.
– Kaput le gadget à faire des étiquettes : il était tellement merdique que je n’ai pas eu le temps de le payer dix fois avec les rubans… Un petit bourrage et hop ! foutu l’engrenage en plastique…
– Kaput la petite boîte magique estampillée d’une pomme assurant la sauvegarde automatique de mes pensées profondes et leur diffusion dans la galaxie toute proche…
– En partie kaput la tondeuse à gazon toute neuve, dont la garantie s’est achevée la veille du premier accident cardio-vasculaire. Depuis j’ai déjà payé la moitié de son prix en pièces détachées (contactez-moi si ça vous intéresse, je ferai un peu de pub pour la marque et pour le modèle !)

 Comme chaque fois qu’un bidule casse, on se dit qu’on va racheter mieux, plus solide, moins gadget… Et puis on renonce quand la banque nous rappelle que nous ne sommes toujours pas imposables à 75% faute de savoir taper dans un ballon avec la tête sans qu’il y ait besoin de faire intervenir un ostéopathe à la fin de chaque match. Il y a indubitablement des marques qui fabriquent du matériel plus solide que d’autres, dans le domaine de l’électro ménager par exemple, mais est-ce un choix bien raisonnable de payer trois fois plus cher des appareils qui durent deux fois plus longtemps ? En attendant d’avoir une réponse à ce dilemme parkinsonien, je persiste à réparer tout ce qui peut l’être et j’essaie de donner ce qui peut être remis en état par d’autres, plus compétents ou plus bricoleurs. L’autre jour je suis resté baba en voyant un jeune Africain capable de fabriquer une imprimante 3D (ou 4E ou 5F, je ne sais plus) uniquement avec des pièces de bric et de broc récupérées dans un tas d’immondices informatiques occidentaux (cf photo). Je regrette d’avoir suivi une filière littéraire pour mes études ; parfois je me sens un peu handicapé. Heureusement que je sais au moins assembler deux pièces de bois avec un joli tenon et une charmante mortaise… C’est déjà ça ! De plus, le bois je peux le brûler moi-même dans ma chaudière ultra-performante et polluant un peu moins qu’une vache atteinte d’aérophagie…

Tiens, ça me rappelle une chanson de la période yéyé : « t’es plus dans l’coup papa, t’es plus dans l’coup ! » Ça vous fiche un coup de vieux tout ça ! A moins que ce ne soit la « civilisation du chariot » qui soit mourante avant même d’avoir brillé à son zénith ?

12 Comments so far...

la Mère Castor Says:

28 novembre 2013 at 20:21.

N’oubliez pas que, s’il advenait une maxi méga panne de courant nucléaire, vous sauriez mieux que bien d’autres, cher charbinois, vous débrouiller, faire la cuisine avec du bois, vous chauffer, faire de la musique et, s’il le faut, laisser pousser barbe et cheveux comme un homme des bois. Et ça, ça n’a pas de prix.

Paul Says:

28 novembre 2013 at 20:39.

Merci Mère Castor… La panne EDF nous avons testé ça la semaine dernière et nous nous sommes aperçus qu’il y a encore un grand chemin à parcourir vers l’autonomie. Question cheveux et nourriture, ça va. Question chauffage par contre, malgré l’option bois nous n’avons chaud aux miches qu’avec un soupçon d’électricité… et ça c’est frustrant. Maudites chaudières ! Capteurs solaires et batteries ce n’est guère écologique et peu justifié quand on ne vit pas loin de tout lieu habité. Groupe électrogène ce n’est pas le top non plus. Je me demande si un bon vieux poêle en dépannage ça ne serait pas la meilleure solution !

Clopin Says:

28 novembre 2013 at 22:57.

Effectivement, je pense souvent qu’en cas de grosse merde énergétique, on ferait partie des mieux lotis pour continuer à vivre correctement… à condition bien sûr de ne pas avoir à se défendre des hordes d’envieux qui ne manqueraient pas de nous assièger !

Patrick MIGNARD Says:

29 novembre 2013 at 09:06.

Dans le même ton, lisez ou relisez « RAVAGES » de Barjavel !

la Mère Castor Says:

29 novembre 2013 at 14:44.

un bon vieux poêle, en effet, c’est comme ça que nous nous chauffons icic depuis des lustres (mais notre climat est plus clément que le votre)

Zoë Lucider Says:

30 novembre 2013 at 21:53.

L’obsolescence programmée, ça m’énerve !!! J’essaie de fréquenter les supermarchés le moins possible. Mais il est vrai que les lames de rasoir…
Devriez remplacer par le coupe-chou :-).
Toujours un régal d’humour os chroniques.

Paul Says:

1 décembre 2013 at 10:07.

@ Mère Castor
Le poêle c’est une bonne solution, mais ici la maison est grande et une pièce chauffée ce ne serait pas suffisant. Il aurait fallu au moins un fourneau bouilleur et des radiateurs… Si les coupures d’électricité se limitent à une demi-journée par an ça peut aller.

Paul Says:

1 décembre 2013 at 10:09.

@ Zoë – le coupe chou c’est dangereux : c’est un coup à tomber pour port d’arme de nième catégorie. Quant à l’humour, dans certaines circonstances je crois qu’il n’y a que ce moyen qui permette de résister.

Rem* Says:

1 décembre 2013 at 20:46.

La mère Castor, j’adore !
Question coupe-chou ou rasoir le plus naturel est de laisser faire belle nature… A la rigueur une petite taille aux ciseaux sur une barbe qui aurait tendance à tremper dans la soupe ! (il y a des dizaines d’années que je fuis les coiffeurs).
Je me passe aussi de téloche (même via internet) et bien d’autres lave-truc etc. C’était déjà le cas du temps où j’avais « charge de famille ». Et (avec gratouillis garantis) je donne aujourd’hui du plaisir à mes visiteurs stupéfaits de me voir mettre mes vieux vinyles sur mon très vieux électrophone (au moins 55 ans, hérité de mon père!) qui tourne à 33,33t/m comme au 1°jour… (le pb est de renouveler le saphir)!

Paul Says:

2 décembre 2013 at 09:44.

@ Rem – Le blog de la Mère Castor, un lieu incontournable pour se ressourcer ! Je partage ! Je crois que le niveau de technologie qu’on accepte est variable selon les individus. Sûr et certain que l’on peut se passer de beaucoup de choses ; parfois on se fait piéger et on y prend goût. Chez nous, la porte de la maison est souvent ouverte et l’on reçoit beaucoup. Quand on est deux, le lave-vaisselle on s’en fout ; quand on est plus, on apprécie… Là y’en a plus mais c’est la morte saison côté visites alors on s’en fout. La télé, pareil : quand on est plein de fous on s’amuse ; quand on est deux on y consacre facilement 15 à 30 minutes par jour, faute à ARTE qui diffuse quelques bonnes émissions documentaires. Les vinyles on les a gardé, plus de cent disques on allait pas les bazarder. On a toujours une platine et on les écoute de temps à autre. Quand ils ne sont pas rayés, la qualité est supérieure aux CD. Le problème c’est qu’on avait une chatte qui adorait sauter dessus quand ils tournaient et faire du manège !

Pourquoi Pas ? Says:

2 décembre 2013 at 17:28.

Si ça peut te rassurer, ton téléphone portable est plus moderne que celui de l’un de tes deux fils (seulement l’un des deux par contre !), de même que ton ordinateur (idem). Et mon ouvre boîte n’est pas Suisse, lui !

C’est toujours ça pour se dire que tu es encore dans le coup 😉

Paul Says:

3 décembre 2013 at 08:32.

@ Pourquoi Pas – Aaaaargh je suis dénoncé comme possesseur d’un téléphone portable à deux balles… Honte sur moi ! En tout cas, j’ai fait des progrès, j’arrive à lire un SMS de ma banque…. Aaaargh j’ai avoué, j’ai un compte en banque… En tout cas, depuis la publication de la chronique, on a cassé aussi la rape à fromage de luxe garantie 5 ans. Aaaargh, maintenant le fisc sait que j’avais AUSSI une rape à fromage manuelle haut de gamme super design… mais en plastique.

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