21 janvier 2009

Le bois dont on fait les alluchons

Posté par Paul dans la catégorie : voyages sur la terre des arbres .

cormier Pour une fois, ce n’est pas du bois avec lequel je me chauffe dont vous allez entendre parler… Laissant de côté les tumultes de l’actualité, je vais vous causer « alluchons ». Non, il n’y a pas d’erreur de transcription, je n’ai pas l’intention de faire mon balluchon, mais je m’intéresse à un bois très dur, le cormier, qui avait des usages bien particuliers dans les temps anciens. Il fut une époque où l’on savait déjà construire des systèmes de transmission (arbres, roues dentées, engrenages) mais où l’on n’utilisait pas encore l’acier ou le bronze, soit parce qu’ils étaient trop coûteux, soit parce que l’on ne savait pas les usiner avec suffisamment de finesse, ou bien encore parce que l’on avait besoin d’un minimum de « souplesse » dans la liaison entre les composants du dispositif – souplesse que le métal n’offre pas vraiment. On fabriquait alors les systèmes de transmission en bois, et, pour les pièces qui travaillaient beaucoup (« pièces d’usure »), on choisissait bien évidemment des bois très durs. L’usage du frêne était assez répandu, mais l’essence que l’on appréciait le plus était le cormier, appelé aussi sorbier domestique, à ne pas confondre avec le sorbier des oiseleurs dont j’ai déjà parlé dans une chronique antérieure. Le cormier était alors l’un de nos bois les plus précieux, parce qu’il possédait un grain fin et qu’il était l’un des plus durs de nos forêts. Si j’emploie l’imparfait c’est que de nos jours, on ne trouve pratiquement plus de grumes de cormier dans les scieries : il s’agit d’un arbre en voie de disparition.

lanterne-et-alluchon L’un des domaines dans lequel on appréciait le plus les propriétés du bois, c’était dans la mécanique des moulins à vent ou à eau. Les ailes du moulin étaient montées sur un axe (généralement un tronc de chêne) comportant un énorme volant, le rouet. Celui ci était équipé de dents qui, en s’engageant entre les rayons d’une cage montée sur un axe vertical (pièce appelée aussi lanterne), permettait de transmettre à angle droit le mouvement de rotation de l’axe principal : grâce au rouet denté et aux fuseaux de la lanterne, l’arbre horizontal en entrainait un autre qui, lui, était vertical. Inutile de préciser que l’on ne maitrisait pas les sautes d’humeur du vent et que s’il y a une pièce qui « souffrait » lorsque le moulin fonctionnait, c’était bien celle-ci. Pour maintenir le dispositif en état, il fallait veiller à ce que les précieux « alluchons », les dents de bois plantées sur le rouet, ne soient ni brisées ni trop usées. Le bois de cormier était considéré comme le plus performant pour réaliser ces précieuses dents et leur fabrication demandait beaucoup de précision. Ce travail était l’œuvre d’un charpentier de moulin qui traçait et découpait chacune des pièces à la demande. Certes l’espacement des rayons de la « cage » en bois était régulier, mais il était nécessaire d’ajuster chaque alluchon de façon précise à l’interstice dans lequel il devait s’emboiter. Cela d’autant plus que, dans beaucoup de moulins, cette transmission pouvait être débrayée lorsque soufflait un vent trop violent ou que l’on voulait procéder à des travaux d’entretien. La problématique était à peu près la même dans les moulins à eau, et l’on faisait appel très souvent au même dispositif, rouet avec des alluchons et lanterne. De nombreux moulins anciens sont actuellement remis en état, souvent par des bénévoles. Je vous invite à faire un tour par exemple sur le site du moulin de St Arnould dans les Flandres : c’est à l’association de bénévoles qui s’occupe de rénover le bâtiment que j’ai emprunté certaines des photos illustrant cette chronique.

ebauche-alluchon Le cormier avait d’autres usages traditionnels : on s’en servait également pour réaliser les vis de pressoirs, les navettes de métier à tisser, les semelles des rabots. La finesse de son grain permet en effet des découpes très précises, et une fois poncé avec soin, il devient aussi lisse que du marbre. Il est donc aussi recherché par les ébénistes pour réaliser des placages décoratifs, les luthiers pour fabriquer les mécanismes de piano, les tourneurs qui font avec des manches de couteaux, les armuriers qui taillent les crosses des fusils ou les sculpteurs et les graveurs. Ces derniers artisans considèrent qu’il est l’un des meilleurs matériaux pour le travail dit en « bois debout » (débit perpendiculaire à la fibre et non dans le sens du bois). Seul le buis peut l’égaler, mais, pour ce dernier, il est impossible de trouver des blocs de taille importante. Le bois de cormier avait aussi un usage ludique puisque l’on s’en servait, notamment dans la région de l’Anjou, pour réaliser les boules du jeu dit « boules de fort ». Ce jeu présente quelques ressemblances avec la pétanque, si ce n’est qu’il se joue en salle et que le terrain est légèrement relevé sur les bords. Pour placer sa boule le plus près possible du « faible » (la cible) il faut tenir compte impérativement de la dérive latérale liée à la pente du sol…

rouet-lanterne Le sorbier domestique a une croissance très lente, ce qui explique la valeur de son bois mais aussi le peu d’intérêt que lui portent les exploitants forestiers soucieux de rentabilité à court terme. L’arbre a peu à peu disparu de la lisière de nos taillis et de nos futaies, et il devient difficile de trouver des grumes d’une taille respectable. L’arasement des talus et l’arrachage des haies de bocage dans de nombreuses régions d’Europe ont également contribué à sa disparition. Le cormier est une essence qui s’adapte à n’importe quel terrain, pourvu qu’il soit profond et fertile. Il est par contre très exigeant au niveau de la lumière et ne supporte pas la concurrence d’arbres de croissance trop rapide qui lui feraient ombrage. Il faut au moins un siècle et demi (si ce n’est deux) pour que l’arbre atteigne une vingtaine de mètres de haut et un diamètre de 50 à 60 cm. Si vous êtes très patient, l’arbre a une espérance vie d’au moins cinq ou six cents ans et dans ce cas, on peut espérer une circonférence de quatre mètres (ce qui, grâce à un calcul tout aussi mathématique que complexe permet de déduire un diamètre de 1,2738853 m). Ses performances sont donc bien moindres que celles du chêne ou du hêtre. L’infatigable chasseur d’arbres (j’ai nommé Krapo arboricole) a réussi à publier sur son blog une photo vraiment magnifique de cormiers de dimensions respectables… On commence à replanter quelques sujets dans certaines régions, en Bretagne notamment, mais il ne représente qu’un très faible pourcentage dans les programmes de reboisement (encore inférieur à celui des sorbiers des oiseleurs). Puisque j’évoque à nouveau le sorbier des oiseleurs, je vous signale, au passage, qu’il n’est pas facile de distinguer les deux cousins : tous deux ont des feuilles composées ; les folioles du cormier sont un peu plus grosses que celles du sorbus aucuparia. Les silhouettes des deux arbres sont assez différentes : le sorbier des oiseleurs a une cime étroite et claire ; celle du cormier est plus arrondie et plus dense. L’écorce du sorbier des oiseleurs est aussi plus claire.

corme Avec les baies du sorbier des oiseleurs, ces grosses grappes rouges qui décorent l’arbre à l’automne, on peut faire une confiture très savoureuse. De la même manière, on peut aussi utiliser les cormes pour diverses préparations. Mais attention, les petites poires doivent absolument être blettes pour être utilisées. Lorsqu’elle ne sont pas très mûres voire même passées, elles sont extrêmement astringentes et difficilement consommables. Avaler une corme verte après l’avoir soigneusement croquée est une véritable prouesse. Selon Pierre Lieutaghi (qui est l’un de mes « maîtres à penser » en matière de botanique) on se moquait autrefois d’une personne qui voulait changer de sexe en lui disant : « il te faudrait d’abord manger sept (ou neuf) sorbes, sans faire la grimace ! ». Avec les cormes on fabriquait (et on fabrique encore mais de moins en moins) une boisson fermentée, proche du cidre ou du poiré, appelée curmi ou curmé. Les Irlandais utilisent le terme « cuirm » pour désigner la bière et la ressemblance est certaine. Le curmé est probablement l’un des ancêtres de nos boissons alcoolisées actuelles. Il faut faire attention cependant car le taux d’alcool que l’on obtient pendant la fermentation est plus élevé que celui du cidre. De nos jours, il paraît que l’on incorpore parfois quelques cormes dans les pommes pressées pour la fabrication du cidre fermier, mais la disparition du sorbier domestique a rendu cet usage plutôt rare. Les Romains appréciaient beaucoup ce breuvage. Le fruit du cormier fait aussi partie de la panoplie courante des guérisseurs car ses vertus digestives sont nombreuses. Comme disaient nos grands mères, il « resserre » le ventre et constitue donc un remède efficace contre la diarrhée ou la dysenterie. Il a aussi la vertu d’être un régulateur du flux sanguin selon certains auteurs. Les croyances et les traditions populaires qui s’attachent au cormier sont nombreuses mais elles se confondent avec celles que l’on attribue au sorbier des oiseleurs. Je ne me répèterai donc pas à ce sujet, ne voulant pas que l’on me traite de « radoteur » ! Sur ce, comme j’ai bien l’intention de planter un cormier cet hiver, je vais poursuivre ma quête d’un pépiniériste capable de me fournir un plant de ce végétal difficile à trouver…

Notes. Cet article reprend partiellement et surtout complète celui sur le sorbier des oiseleurs paru précédemment sur la feuille charbinoise : « l’ami des grives, des sculpteurs et des nymphes ». Photo 1 : wikipedia – Photos 2 et 3 : © Pierre Veraes moulin de St Arnould – Photo 4 : © Patrick Loiseau, moulin de Moussaron à Condom (office du tourisme de la Ténarèze) – Photo 5 : auteur inconnu. Cette chronique est dédiée à Krapo arboricole pour fêter le premier anniversaire de son blog sur les arbres vénérables : longue vie !

26 Comments so far...

Clopin Says:

21 janvier 2009 at 14:26.

Toujours aussi passionnant !

krapo Says:

21 janvier 2009 at 20:08.

Salut Paul,

comme toujours un article excellent !
merci de m’avoir dédié cet article,

bonne continuation l’ami

Grhum Says:

24 janvier 2009 at 09:26.

Intéressant, vraiment.
Petit rectificatif si je puis me permettre, les luthiers ne fabriquent pas de pianos.
Pour ces derniers on parle de facteurs (comme pour les orgues du reste).

Paul Says:

24 janvier 2009 at 10:10.

Merci Jérôme j’ai en effet écrit une bêtise. Heureusement qu’il y a des lecteurs attentifs !

Sisley Says:

24 janvier 2009 at 20:58.

Bonjour,
En voilà un tchèque d’environ 400 ans de diamètre 146 cm et de 12-14 m
C’est le ou l’un des plus gros et vieux cormier en Europe.
http://hyperinzerce.cz/clanky/oskeruse-1.jpg

Paul Says:

25 janvier 2009 at 10:24.

Merci Sisley pour le lien photographique. L’arbre est effectivement magnifique et la photo permet de bien voir l’écorce assez typique du Cormier. C’est l’un des éléments importants qui permet de le distinguer du Sorbier des oiseleurs. Les très gros specimens de cormier sont vraiment rares ! J’essaie actuellement de trouver un échantillon de bois pour ma collection de bois particuliers. On en trouve chez les marchands spécialisés pour le tournage, mais ils le vendent à prix d’or !

Sisley Says:

25 janvier 2009 at 23:25.

J’ai eu l’occasion de trouver un beau morceau d’une branche tombée.
En le ponsant un peu on obtient un poli magnifique.
Pour les vieux exemplaires, j’en ai vu jusqu’a lors une demi douzaine dont deux dépassant les 90 cm de diamètre.
Pour leur âge je dirai qu’ils ont 150- 250 ans. A voir.
La rareté des specimens âgés n’est pas que présente chez le cormier mais plus généralement chez les sorbus de France (Alisier torminal, blanc, …..)

tricorme Says:

10 août 2009 at 19:38.

Cher Paul, dans trente ou quarante ans ton cormier attendu produira de belles cormes dont tu pourras tirer une excellente confiture aussi délicieuse que celle que je prépare avec les fruits de mes trois sujets qu’une âme charitable a semé jadis pour les gourmands à venir!

Paul Says:

10 août 2009 at 20:02.

Merci mon cher tricorme ! D’autant que les cormiers, finalement, j’en ai planté trois cet hiver et qu’ils ont bien repris. L’été chaud et sec entraine quelques arrosages mais ils ont l’air de bien supporter l’air isérois. Si j’ai la chance de vivre aussi vieux que mon propre père alors je peux espérer goûter à la confiture dans quarante ans… Sinon mes héritiers m’enverront un télégramme au septième ciel pour me donner leur opinion !

Buzon Says:

11 septembre 2009 at 18:06.

Nous organisons une fête des 150 ans de notre commune, Cormeray. Ce nom vient du nom du cormier qui était présent dans notre région. Je vous demande si je peux utiliser votre article pour réaliser un panneau sur l’origine et l’utilisation du cormier?
Merci

Paul Says:

11 septembre 2009 at 18:34.

Avec plaisir. Il suffit de mentionner l’adresse internet de la source. Bonnes festivités !

fx Says:

20 septembre 2009 at 12:08.

Bonjour, je me permets de vous indiquer le nom d’un pépiniériste qui vend des jeunes plants de cormier : les pépéinières Sébire, à Ussy dans le calvados. Il y a aussi Planfor, un site de VPC.
Etant moi même passionné par le cormier, je sème régulièrement des cormes. D’après mon expérience, je peux vous donner ces conseils : semez-en le plus possible en les stratifiant tout l’hiver à l’abris des rongeurs, n’exposez pas vos jeunes plants en plein soleil les premières années, rempotez dans des pots très profonds et bien drainés, traitez à la bouillie bordelaise 1 ou 2 fois. Le taux de perte est très élevé malgré tout. j’oubliais : pensez à protéger les jeunes plants des lapins et autres chevreuils, car ils finiront ce que les maladies auront laissé!
Bonne chance. Ps : l’eau de vie de cormes est délicieuse aussi..

Paul Says:

22 septembre 2009 at 11:32.

Les trois miens proviennent de planfor et sans vouloir faire de publicité particulière, j’en suis planfor content ! Les expériences de germination me plaisent aussi beaucoup et j’essaierai de trouver le temps d’en faire quelques unes…

Aimé Le Lann Says:

28 septembre 2009 at 16:46.

comment entrer sur le blog de Sisley?

Paul Says:

28 septembre 2009 at 19:32.

Il vaudrait mieux poser la question à Krapo directement sur son blog, car je n’ai pas le lien du blog de Sisley.

Alcidejet Says:

17 octobre 2009 at 18:08.

Un vrai régal !

A lire et à déguster ! Je suis fan.

Une recette pour cette fameuse boisson ? 🙂

Je viens partager avec vous ma cueillette ! 😉
http://alcidejet.blogspot.com/2009/10/cest-lepoque-des-sorbes-je-vous.html

Morel Jean-Yves Says:

9 novembre 2009 at 23:14.

Le conservatoire de Guéménée Penfao lance un inventaire sur la Bretane et les pays de loire. Appel à la population pour signaler tous les cormiers de plus de 20 cm de diamètre.
A terme le conservatoire compte ainsi récupérer une partie de l’arbre pour pratiquer un bouturage ou un greffage.
0240510914 contacter tania.sahly@agriculture.gouv.fr

LE BOULER Says:

7 décembre 2009 at 14:23.

bonjour ,
Je suis le Directeur du Conservatoire National de la Biodiversité Forestière à guémené , On lance dès cet hiver l’inventaire de tous les cormiers du massif armoricain , l’objectif est d’abord de savoir où ils sont , puis de les protéger et surtout de faire un verger à graines pour pouvoir le replanter

02 40 79 72 53
Herve.le-bouler@agriculture.gouv.fr
06 28 65 64 96

fred Says:

8 décembre 2009 at 10:05.

ça y’est ! c’est définitivement la gloire pour ton Blog ô grand ZIHOU !
Même le gouvernement te préviens de ses initiatives à propos des Cormiers !

christophe Says:

22 décembre 2010 at 17:07.

Salut Paul,

ton lien vers l’article des cormiers de forêt n’est pas à jour (il renvoit à l’ancien blog qui sera bientôt fermé), remplace par celui-ci :
http://krapooarboricole.wordpress.com/2009/01/06/cormiers-de-foret/

bonnes fêtes de fin d’année,

Akatz Says:

25 janvier 2013 at 14:13.

J ai livre des blocs de bois de robinia-pseudo-acacia a un restaurateur de moulins en belgique. C est egalement un bois tres dur. qu’en pensez vous ? Alexandre Vidos

Paul Says:

25 janvier 2013 at 14:26.

@ Akatz – C’est effectivement un bois très dur, assez filandreux et qui résiste très bien à l’humidité. J’ai parlé de cet arbre dans une autre chronique du blog. Il n’est pas facile d’exécuter des pièces très fines avec. Le cormier était sans doute plus aisé à travailler. N’ayant jamais eu l’occasion d’en travailler sur mes machines (du cormier), j’avance cette hypothèse en ne me basant pas sur une expérience personnelle. Merci pour votre intérêt.

Arnould Says:

24 mars 2016 at 10:55.

Oui, et en plus le robinier est certainement arrivé trop tard en Europe pour être utile à la fabrication d’outils de précision.

Claude Says:

6 novembre 2016 at 18:52.

Ci dessous quelques news des vieux cormiers de Marmoutier en Alsace où ils auraient pu être plantés par des moines pour faire des pièces d’imprimerie et de l’eau de vie bien sûr

http://www.forestiersdalsace.fr/UserFiles/File/PDF/Exemples/cormier-remarquable.pdf

A noter aussi l’association corminaria sur les cormiers d’Europe centrale
http://www.foerderkreis-speierling.de/

Paul Says:

7 novembre 2016 at 20:43.

@ Claude – Merci pour les liens qu’apprécieront je pense tous ceux qui ont lu mon plaidoyer pour les cormiers. Ceux que j’ai planté il y a bientôt dix ans n’ont guère grossi pour l’instant et je pense qu’il faudra quelques générations pour que ce soient des arbres d’une taille respectable.

SACHA Says:

19 décembre 2020 at 20:24.

Certains chercheurs considèrent que le cormier était probablement l’un des bois utilisés pour fabriquer des archets d’instruments de musique tels que la vielle et le rebec au moyen âge. Nelly Poidevin, une des plus grands archetiers français l’utilise toujours : https://www.archets-poidevin.com/catalogue-archets/archets-pour-viele-rebec-lira-da-braccio/

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