6 juillet 2009

La dame m’a téléphoné…

Posté par Paul dans la catégorie : au jour le jour...; Humeur du jour .

la-dame-a-telephone – Allo ? Oui ! Bonjour !
– Bonjour, je suis votre conseillère Orange… Orange Télécom…

Elle a bien fait de préciser, car je n’ai pas l’habitude des conseillères de couleur… Je n’ai pas de conseillère verte ou noire (pourtant j’aimerais ça une dame qui me donne des tuyaux en jardinage ou en politique)… J’ai répondu très poliment, bien que ce soit le dixième appel de l’année. D’une part je respecte les gens qui font un travail pareil… Le démarchage au téléphone c’est pire que de manier les rames dans une galère… Par ailleurs, Orange Télécom, c’est effectivement depuis quelques temps mon fournisseur d’accès Internet et je n’ai pas envie de me faire hadopiser l’Internet. En tant que blogueur sérieux, je n’aurais pas l’air malin sans ma connexion. Et puis ma copine Martine, avec tous ces trucs politiques que j’écris, elle dit que si je ne me fais pas hadopiser, je risque bien d’être au minimum tarnaquisé… Donc j’écoute !

– Je vous appelle au sujet de la télévision… la télévision sur votre ordinateur…
– Oui… je vois, mais je vous assure que ça ne m’intéresse pas de regarder la télévision sur mon ordinateur…
– Rassurez-vous Monsieur, vous n’aurez rien à payer (pour l’instant) puisque vous payez déjà. Votre forfait vous donne accès à la télévision, plein de chaînes du bouquet TNT…
– Ah bon ! Mais alors, pourquoi vous m’appelez puisque je paye déjà…? D’ailleurs, pourquoi est-ce que je paye déjà si ça ne m’intéresse pas ? Il y a peut-être un forfait moins cher, sans les chaînes de télévision. C’est pour cela que vous m’appelez ?
– Cher Monsieur, notre offre « télévision », qui est vraiment exceptionnelle, évolue sans cesse. Recevez-vous déjà sur un récepteur classique les chaînes numériques du bouquet TNT ?
– Oui chère Madame, mais sans rien payer du tout…
– Vous n’êtes abonné à aucun « bouquet » payant ? Je ne sais pas moi… « Canal sat », « Canal doc », « Canal historique »…
– Eh bien non, voyez-vous, les chaînes classiques suffisent à m’énerver. La redevance est déjà bien chère et je n’ai pas l’intention de payer plus pour des émissions de télévision que je ne regarderai pas.
– Oui, bien sûr, mais vous n’êtes pas tout seul dans votre foyer. Il y a bien d’autres gens qui regardent la télé ?
– Non, c’est moi qui la regarde le plus souvent…
– Si ce n’est pas indiscret, vous regardez la télé combien de temps chaque semaine ?
– En ce moment, une demi-heure environ. Mais ça dépend des saisons, des programmes, de mon humeur… Parfois un peu plus !
– Bon…. eh bien, écoutez…. Je vois…. Je vous remercie de m’avoir accordé ces quelques minutes…. Au revoir Monsieur…

telephone-1 Un autre jour, la dame m’a téléphoné pour m’expliquer tout le bien que j’aurais à gagner de grouper tous mes abonnements téléphoniques chez le même opérateur.
– Tous mes abonnements téléphoniques ? Mais je n’en ai qu’un !
– Vous n’avez pas de ligne fixe ? Vous trouvez que cela revient trop cher ? Je suis bien d’accord avec vous…
– Si Madame j’ai une ligne fixe, mais nous n’avons AUCUN téléphone portable !
– Vous n’avez pas de téléphone portable ?

La dame a raccroché, mais avant il y a eu quelques bruits au bout de la ligne : papier froissé, clapotis et clapotas, consultation d’écran… J’ai eu l’impression que la dame se demandait si elle ne s’était pas trompée de numéro et si on ne l’avait pas amenée, par erreur, à joindre un correspondant au fin fond de la brousse du Zimbabwe. Elle a dû se dire que je m’étais fichu de sa figure ou que j’étais rétif au démarchage par téléphone. Alors, pour me laisser une chance de sortir de ma misère profonde, plusieurs courriers postaux ont suivi, m’expliquant à quel point ça serait bien pour moi si SFR s’occupait de mon abonnement téléphonie fixe. C’était pas cher, c’était vraiment bien, performant, branché, moderne… et tout et tout !
Orange se sentant menacé sur son aile droite a alors renchéri par voie de courrier électronique. Deux à trois courriels par semaine pour m’expliquer tout le bien qui m’arriverait sur terre (ou à défaut au paradis), si j’achetais le nouveau modèle multibranche à code implexe inversé turbo sensible. Je n’avais qu’un mois pour me le procurer au prix exceptionnel de trois fois rien. Un mois plus tard, j’aurais raté la plus belle affaire de ma vie, et je continuerais à communiquer platement avec un zinzin antédiluvien ne possédant même pas la synchro vocale pulmonaire Valda… D’autres fois c’était le forfait « 3h de communications par mois avec Monaco » au prix de « 2 h avec les îles Caïman » ou l’inverse, je ne sais plus trop bien. Le problème, c’est que lorsque j’envoie mon argent dans les paradis fiscaux, ça va très vite et ça ne se fait pas par téléphone, alors ces avantages fiscaux-là ne m’intéressaient pas beaucoup. De temps en temps, un petit courrier pour me dire que conformément à la loi « informatique et libertés », j’avais le droit de me désinscrire de leur fichier ; il suffisait de cliquer « là ». Généralement, le résultat c’est que l’on reçoit le message publicitaire en double ou en triple, l’informaticien pervers qui a conçu le site ayant fait le nécessaire pour que le lien du « là » aboutisse à un « oh oui encore ! »
J’ai sûrement raté plein de trucs intéressants comme le forfait « SMS illimités » pendant les vacances scolaires. Faut dire que les seuls SMS que j’envoie sont assez longs… Ce sont des messages qui font de 1500 à 2500 signes et je préfère passer par internet. Peut-être que si mes chroniques avaient le format SMS, j’aurais plus de lecteurs.

telephone-2 Et puis, il y a bien sûr tous les autres, tous ceux qui ne m’ont pas comme client et qui aimeraient bien m’avoir… Mais ceux-là, comme ils ne peuvent pas hadopiser ma connexion, je ne leur accorde qu’un regard méprisant. Il y a aussi ceux que j’ai laissé tomber parce que j’en avais marre de payer un service « pourri » les yeux de la tête et d’avoir l’impression d’être un pigeon que l’on plumait avant de le rôtir. Ceux-là m’écrivent encore sur le thème : « on a changé, on n’est plus comme avant… » Genre Sarko quoi : plus de bling bling, rien que du boum boum. Chantez après moi : « plus de Rollex, des matraques… Plus de Rollex, des matraques… » Pour être honnête, ce n’est pas ce que me disent mes anciens fournisseurs… Mais je n’ai plus guère confiance. Comme disait ma vieille grand-mère : « pigeon un jour, pigeon toujours ! »

Les premiers temps où l’on avait le téléphone – je vous cause là d’une époque qui remonte, non pas avant la Commune de Paris, mais au moins aux années 70 – la dame aussi on lui causait et on était content d’entendre sa voix à l’autre bout du fil. Les conversations étaient plus courtes mais certainement moins agaçantes. On échangeait des propos du genre : « ici le 8 à Passins, j’aurais bien voulu causer au 10 – Ne quittez pas Monsieur, je vous branche… » Comme quoi, déjà à cette époque-là, des jeunes dames, souvent sympathiques, cherchaient à me brancher. Le courant passait entre nous et elles n’en voulaient pas qu’à mon portefeuille ou à ma carte bancaire. Il y avait même quelques échanges plus personnels lorsque, par exemple, on demandait le numéro des pompiers… « Ah bon ! Il y a le feu chez vous ? Ce n’est pas grave au moins ? Je vais essayer de vous avoir la ligne, mais ça ne marche pas toujours, c’est détraqué ces derniers temps. » Bref, le 22 à Asnières quoi… De ces temps reculés où l’on visitait, admiratif, le radôme de Pleumeur Bodou et où il ne nous serait pas venu à l’idée que l’on pourrait avoir besoin de téléphoner au Québec quelques heures tous les mois. Le monde change, le monde change, Madame Michu. Avant, Madame Michu travaillait dans une banque. Maintenant elle travaille dans une société de démarchage par téléphone (un « call center », ils appellent ça, tous ces crétins en costume cravate, incapables de parler en français dans le texte). Elle essaie de vendre des trucs impossibles à vendre à des ploucs qui ne veulent rien acheter. A la fin de l’année, elle sera licenciée car une autre Madame Michu, née au Cameroun celle-là, fait le même travail pour beaucoup moins cher. Six heures de formation, un discours assez simple à apprendre plus quelques phrases type pour engager la conversation, et vogue la galère. Galère, vous avez dit « galère » ? Galère, galérien et surtout galérienne… Certain(e)s sont passés de la rame au téléphone, des coups de fouet aux coups de gueule, du bol de soupe moisie au salaire de misère… Ne critiquez pas n’importe quoi, Monsieur, en quelques siècles, l’humanité a terriblement progressé.

telephone-3 Pour conclure, je vous dirai que de toute façon, fixe ou filaire, portable ou sans fil, bleu ou fluorescent, avec ou sans image, avec goût banane ou goût noisette… je n’aime pas le téléphone. Je n’aime pas que l’on appelle et je n’aime pas appeler. Le téléphone m’emm… et je suis convaincu d’emm… les autres avec le téléphone. Rares sont les coups de téléphone qui ne me dérangent pas car j’aime causer avec les gens quand j’en ai envie, et en plus j’ai envie de causer avec des gens qui ont envie de causer avec moi (là, ma correctrice adorée va s’amuser avec la chasse aux répétitions oiseuses). Alors je ne risque pas d’installer un sans-fil dans les WC (l’un des rares lieux où l’on n’installe pas encore de caméra de vidéo surveillance – à ce sujet je vous raconterai un jour une anecdote scolaire savoureuse), et encore moins d’emporter un téléphone qui émet plein d’ondes nocives lorsqu’on veut le garder en état de veille au moment où on arrose ses carottes. Je me prive, certes, du plaisir de conversations passionnantes comme on en entend parfois ; le genre « t’es où là ? » ou « c’est quoi qu’on prend comme marque de pâtes d’habitude ? Des Panzachoses ou des Barimuches ? » C’est vrai aussi que je restreins sérieusement ma vie sociale et que mes voisins de shopping ou de salles d’attente ne peuvent rien savoir sur le nombre d’orgasmes qu’atteint la voisine par une nuit de pleine lune, ou sur l’opinion que j’ai de la dame qui tient la caisse à la supérette voisine. Je me console comme je peux… Le courrier sur internet est pour moi une merveille puisque j’écris quand je veux et que je lis quand j’en ai envie ce que mes correspondants veulent me dire. La seule chose, c’est que je surveille mes courriels relativement souvent dans la journée et que j’essaie d’accuser au moins réception pour que ceux qui s’adressent à moi sachent que j’ai reçu leur « farfouille ». Cela me permet d’éviter neuf coups de téléphone sur dix… J’ai évoqué ce grave problème d’allergie au téléphone devant mon psychanaliste, mon dentiste et mon vétérinaire. Tous trois ont des explications à m’apporter et peut-être même des solutions. La dame d’Orange et sa copine de SFR ont plein de trucs à me vendre. Mais je n’ai pas besoin de leurs services, car, dans mon fortin intérieur, je sais déjà le « pourquoi du comment ».

Si vous n’avez pas compris quelque chose dans ma chronique, n’hésitez pas à me téléphoner, je vous expliquerai… Et n’oubliez pas votre portable quand vous partirez dans le grand Sud ! On s’emm… tellement sur une plage qu’on pourrait presque avoir envie de passer sa journée à envoyer des SMS.

14 Comments so far...

zoë Says:

6 juillet 2009 at 19:21.

Je suis total raccord comme disent les adeptes de la technologie. je fais un usage très modéré du téléphone, essentiellement professionnel. j’ai un portable parce que je dois être joignable pour mon travail et ça m’a sauvé la mise une ou deux fois (paumée au milieu de nulle part, commençant à accumuler un vrai retard à un rendez vous dont je ne trouvais pas les voies (fallait avoir le GPS, et voilà!). La télé, je ne crois même pas que j’en absorbe une demi heure par semaine (alors que je vis avec un téléphage!). Mais je pianote sur le net. A chacun ses addictions mon cher Paul, nous semblons en partager quelques unes. Les pavots sont très beaux

Paul Says:

6 juillet 2009 at 20:48.

Merci Zoë ! C’est vrai qu’ils sont beaux ces pavots, mais ils aimeraient bien boire un coup et la pluie les ignore superbement ces temps-ci. Quant à mon arrosoir, il a tellement à faire partout ! Ce ne sont pas des pavots mais des poivrots en fait !

Pourquoi Pas ? Says:

7 juillet 2009 at 07:31.

« Faut dire que les seuls SMS que j’envoie sont assez longs… Ce sont des messages qui font de 1500 à 2500 signes et je préfère passer par internet. Peut-être que si mes chroniques avaient le format SMS, j’aurais plus de lecteurs. »

A quand une version Twitter de la feuille ?

fred Says:

7 juillet 2009 at 08:04.

Attention ô grand ZIHOU ! j’ai détecté ça et là (géolocalisation hyper précise) quelques signes alarmants de « cétaimieuavanting » ! Ma secte est prête à vous accorder toute l’aide nécessaire pour sortir de ce mauvais pas. A ce titre, je viendrai vous rendre visite bientôt, je prendrai avec moi du fil à pêche et deux pots de yaourts. Ainsi, je pense installer la 1ère ligne téléphonique « à pot de Yaourt » entre la Champagne et l’Isère ! A part les grumeaux, que craindre d’une telle technologie ?

Etrusque Says:

7 juillet 2009 at 12:27.

Ce n’est pas juste ! Moi aussi je suis à Orange… non non pas l' »ancienne » commune du FN… mais jamais une belle dame ne m’appelle… jamais des gentils mai… courriels ne m’incitent à m’abonner à tout plein de belles choses… … peut-être parce que je ne réponds jamais aux gens qui cachent leur identité au téléfaune, ce qui est le cas de toutes ces boites qui se veulent aguicheuses… et que les mai… courriels de Orange sont paramétrés pour atterrir directement aux « indésirables » ? Perds-je vraiment quelque chose ?

Paul Says:

7 juillet 2009 at 12:44.

@ Fred : je crois que si toi et quelques autres solides piliers du blog n’existiez pas, il y a des jours où je préférerais arrêter ! Pourtant, que de belles rencontres grâce à ce blog et que de plaisir à écrire ! Mais non ce n’était pas mieux avant… Si ça avait été « mieux » avant, on n’en serait pas là aujourd’hui. Nos ancêtres auraient fait le ménage et passé à la casserole tous ces abrutis qui nous empoisonnent aujourd’hui. le cannibalisme ça a du bon, surtout si la viande, comme les légumes dont je parlais l’autre jour, est bien assaisonnée. Banco pour le téléphone en pots de yaourt. Le seul truc c’est qu’il faudra apporter les pots qui vont bien, car les miens, en verre, n’ont pas une bonne acoustique. En plus, leur fabricant, le fermier d’à côté de pas trop loin, les récupère pour les réemployer… Je pense qu’il n’apprécierait pas que je les perce pour passer un fil.

Paul Says:

7 juillet 2009 at 12:48.

Content d’avoir le point de vue d’un Etrusque sur cette affaire. Jusqu’à présent seuls des Hittites, des Francs, des Germains, des Goths et des Tahitiens se manifestaient. Désolé pour Orange : moi c’est un courriel par jour en ce moment… Si tu me fournis les timbres virtuels je peux te les réexpédier en mal copié, mal collé !
Tout ça me fait penser qu’il faudra que je fasse un jour une chronique sur les Hittites, ce grand peuple si mal connu… Au fait, comment dit-on « call-center » en Etrusque ?

Paul Says:

7 juillet 2009 at 12:54.

@ Pourquoi Pas : Bavard comme je suis lorsque j’ai atteint le régime de fonctionnement normal du moteur, je ne me vois pas « micro-bloguer » et me limiter à des textes ultra-courts. C’est par contre ce que j’apprécie beaucoup sur certains autres blogs comme celui d’AppAs dont j’ai parlé récemment. Et puis il parait que « Twitter » est focalisé sur l’Iran en ce moment et moi je regarde du côté du Honduras !

fred Says:

8 juillet 2009 at 08:11.

Moi qui aime aussi chercher l’Hittite bête, je te promets une surprise bientôt à ce propos ô Grand ZIHOU !

zoë Says:

9 juillet 2009 at 14:06.

Pourquoi vous appelle-t-on grand ZIHOU. Je demande parce que quand nous étions petites mes deux soeurs et moi nous avions mis au point un personnage genre ET avant qu’Hollywood nous le ponde et qui s’appelait le Yiyou.

Paul Says:

9 juillet 2009 at 14:34.

@ Zoë : Aïe, aïe.. Celle-là je l’attendais…. Peut-être l’ami Fred donnera-t-il sa version des faits. La mienne nécessite une réponse circonstanciée que je m’engage à fournir dans un délai raisonnable. Disons pour l’instant qu’il s’agit d’un culte tellement ancien que la divinité s’est perdue dans les limbes de l’espace et du temps. Ce que l’on sait c’est que le Grand Zihou possède un sanctuaire invisible au sommet du mont Patichou le point culminant de la colline voisine, à 300 et quelques dizaines de mètres d’altitude (j’avais parlé d’ailleurs de ce sanctuaire dans une chronique ancienne intitulée « le Mont Patichou par la face Nord« )… La suite arrive sous peu pour satisfaire votre curiosité légitime !

fred Says:

10 juillet 2009 at 08:25.

ben voilà ! enfin les vraies questions !!!! 🙂

LePtitLu Says:

2 août 2009 at 18:07.

Ça fait un petit moment que je n’avais pas consulté la feuille charbinoise. Ben, c’est regrettable parce qu’elles sont bien tes chroniques ! Je trouve celle-ci particulièrement savoureuse. Peut-être parce que je ne suis pas une adepte du téléphone non plus et que je n’ai qu’un mobile que depuis que j’ai des astreintes (et qui me sert très peu donc).
Petite remarque au sujet des courriels d’Orange, certains (ceux qui signalent la tentative d’intrusion d’une personne malintentionnée) sont des faux.
Bisous.

Paul Says:

2 août 2009 at 21:05.

@ LePtitLu : tant de gentillesse me va droit au cœur et me motive pour continuer vers de nouvelles aventures pendant les mois à venir !

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