30 juillet 2009

Bric à blog de juillet servi avec son petit cuchon de livres

Posté par Paul dans la catégorie : Bric à blog; l'alambic culturel; mes lectures .

vacances Dis tonton, pourquoi y’a pas de grève de 24 h en juillet et en août ? Parce que les chefs syndicaux sont à la plage et se font bronzer comme les Français méritants : ils laissent un peu de temps aux patrons pour préparer les licenciements de septembre et ils font semblant de ne pas voir les coups de bâton que le pouvoir distribue sur la tête des mauvais Français trop agités socialement pendant les mois d’avant. Ces deux mois de répit permettent au gouvernement de préparer sereinement les lois et les décrets tout neufs que les gentils citoyens découvriront au retour de leurs congés, avec la télé toute neuve qu’ils vont acheter avec les crédits tout nouveaux qu’on va leur octroyer. C’est qu’il y en a des événements en septembre, chaque année : la rentrée littéraire, la rentrée sociale, les universités d’été des grands partis, les inscriptions à la chorale de la paroisse ou à l’ANPE (ou les deux en même temps)… J’en saute et des pas pire comme on dit au Québec. Mais pour l’instant, les préoccupations des masses populaires sont tout autres. Certes, il y a des « ceuss » qui ne quittent pas leur « chez eux », faute de moyens ou faute d’envie de suivre les migrations du troupeau. Mais ils font semblant de ne pas être là ! On se rend compte que les gens ne veulent pas avoir d’autre souci que le choix de leur crème bronzante « anti-troudanlacouchedozone ».
Du coup, Il y a moins de lecteurs qui fréquentent les blogs et seuls quelques courageux(ses) irréductibles envoient encore des commentaires. Du coup, même les rédacteurs de blogs retraités, profiteurs et inactifs, se sentent eux aussi en vacances. Ils en profitent pour écrire beaucoup moins sur leur propre site, et ne passent guère de temps à se promener dans l’univers temporel fantastique des blogs des autres. C’est normal, puisque les autres écrivain(e)s se sentent aussi en vacances. Le rédacteur du présent blog n’échappe pas à la loi commune, même s’il préfère jardiner plutôt que tricoter, bricoler plutôt que s’ensabler, picoler plutôt que regarder la télé. Heureusement, il reste la LECTURE, qui va me permettre de renflouer un peu cette chronique maigrichonne ! Comme d’habitude, je ne parlerai que des sites que j’ai aimé parcourir, et des livres que j’ai pris plaisir à grignoter ! Donc je n’évoquerai pas tous ceux qui figuraient dans mon « cuchon »…

t_shirt_jacobl-300x300 Comme ses « poteaux », Alexandre, le « gentleman cambrioleur », fera son retour sur le devant de la scène en septembre. Avant de débrayer, Jean Marc Delpech, le biographe de Jacob a commis un excellent texte intitulé le marronnier et la marmite, dans lequel il parle du livre de l’historien étatsunien John Merriman intitulé « Dynamite club » et sous-titré « L’invention du terrorisme moderne à Paris ». La promotion pour cet ouvrage, publié en français juste au moment où les bronzés de la plage vont se tasser dans le métro, va bon train dans certains médias et annonce les futurs « Tarnac » de la rentrée. La thèse est simple, simpliste même, mais facile à vendre : l’auteur démontre le lien indiscutable à ses yeux entre la période « propagande par le fait » de certains anarchistes (fin du XIXème siècle), et le développement du terrorisme contemporain ; directement de la « marmite à clous » dans le commissariat parisien, à la voiture piégée qui a percuté le Pentagone ; d’Emile Henry à Ben Laden en passant par les brigades rouges et autres Carlos. Vous mettez dans un « shaker », vous secouez bien et vos lumières politiques brilleront de mille feux. C’est débile, mais ça plait et on en cause dans « Libé », « Le Monde », « Le Figaro », « France Culture »… L’analyse de Jean-Marc Delpech est excellente ; il est inutile que je vous inflige la mienne ; je préfère que ce soit lui qui s’énerve plutôt que moi. A mon âge, vous pensez ma bonne dame ! D’ailleurs les terroristes je m’en fous : je ne sors plus de chez moi. Il parait que les Mexicains de Tarnac ont fabriqué un nouveau virus de grippe qui contamine l’homme par le biais du saucisson. La preuve que ce sont les intégristes barbus de Corrèze qui ont créé cette cochonnerie, c’est qu’ils ont choisi le porc comme vecteur d’épidémie !

bagarres-a-paris Après ce petit couplet historico-politique, revenons à des choses plus relaxantes, plus estivales, plus chaise-longue, ce qui ne veut pas dire de moindre qualité, loin de là … ! Le mois dernier, je vous ai longuement parlé de la « Mère Castor« . Son blog a redémarré et quelques bonnes chroniques ont été publiées en juillet, accompagnées de photos insolites et fort plaisantes ma foi. Du temps que vous êtes chez « Mère Castor », profitez-en pour zapper sur son blog professionnel : « la castorienne de narration« , dans lequel elle raconte, là aussi photos à l’appui, l’élaboration d’un spectacle avec des enfants lors de la fête médiévale de Sauge, et la préparation de l’un des siens, quelque part dans les branches d’un arbre, haut perché, dans un monde bien étrange. Après cette première excursion, cliquez aussi sur le lien qui conduit au blog d’un complice semble-t-il fort proche (en fait je n’en sais rien car je n’ai rien lu à ce sujet dans la rubrique « people » de Yahoo) : « Fidel Castor » alias « l’hideur maxi-mots ». Ce blog a un contenu varié aussi : poésie, photos, jeux de mots laids et jolis… Des billets courts et parfois très percutants ; le style rappelle un peu celui du blog d’Appas, mais avec une personnalité propre et une ambiance bon enfant dans laquelle il est agréable de se poser un peu. Puisque je mentionne à nouveau Appas, autant dire que j’ai été, tout au long du mois, un visiteur régulier de ses écrits journaliers. Je persiste et signe : ce que j’ai dit le mois dernier était bien mérité. En bref, je ne ris pas de tout, mais je m’esclaffe souvent et certains billets provoquent même parfois de graves crises d’hilarité. Heureusement que l’on peut encore rire sans avoir besoin de  « compenser carbone ». Cette dernière affaire devient une véritable tarte à la crème, par conséquent de plus en plus lourde à digérer ! Pour conclure avec les blogs, une petite nouveauté estivale : j’aime bien le contenu de « Rendez-vous du patrimoine« , œuvre d’Isabelle Rambaud. L’intitulé du blog donne une idée de son contenu, mais méfiez-vous des a priori… Les publications du mois de juillet montrent par exemple que l’auteure a une idée plutôt ouverte du patrimoine, ce qui est assez rare. La recette qu’elle propose pour « l’aïoli » surprendra sans doute ceux qui s’attendent à ce que le blog ne parle que du Louvres et de la cathédrale de Chartres… La liste alphabétique des billets vous donnera une petite idée de la variété des sujets traités. Nul doute que vous n’y trouviez chaussure à votre pied !

langlais-nest-pas-une-lan Abordons maintenant le « petit cuchon de livres ». J’ai déjà eu l’occasion d’exprimer, à travers différentes chroniques, tout le bien que je pensais de l’écrivain québecois Jacques Poulin. Certains de ses ouvrages figurent certainement dans la liste de la centaine  que je me sentirais obligé d’emporter sur une île déserte, histoire d’y constituer un embryon de bibliothèque ! J’ai lu d’une traite son dernier roman « L’anglais n’est pas une langue magique », et je me suis régalé. Je ne conseillerais cependant pas la lecture de ce titre pour rentrer dans l’univers littéraire de Poulin, car je trouve qu’il s’adresse avant tout à des lecteurs familiers de son œuvre : on y retrouve les personnages de ses livres précédents, même si le « héros » de l’histoire, Francis, lecteur sur demande, est un nouveau venu dans la famille. Au fil des pages on rencontre Jack Waterman, l’écrivain, déjà apparu dans les romans antérieurs, ainsi que Limoilou, la jeune fille qui occupe une place centrale dans « La traduction est une histoire d’amour ». « L’anglais n’est pas une langue magique » raconte les journées de lecture de Francis, le frère de Jack, et parle de ses différents clients : Alex, le jeune garçon malade du cœur auquel il va rendre visite à l’hôpital Laval, Chloë, une auditrice singulière puisqu’elle est dans le coma à la suite d’un accident de moto… Il y a aussi la femme mystérieuse qui l’appelle un soir pour lui demander de venir à son domicile et de lui lire « Parlez-moi d’amour », un recueil de nouvelles…  Le livre de Jacques Poulin est une ode à la lecture et à ses multiples vertus ; en exergue figure d’ailleurs cette citation d’Alberto Manguel : « Lire, presque autant que respirer, est notre fonction essentielle. » Mieux vaut sans doute aborder Poulin en lisant « Le vieux chagrin », « Volkswagen Blues » ou « les yeux bleus de Mistassini ». Tous ces titres sont disponibles chez Actes Sud (l’une des rares maisons d’édition qui propose encore des livres à prix raisonnable ayant une bonne qualité typographique – ce qui est plaisant).

les-captifs-de-cornouaille Les années 1900 sont à la mode en ce moment dans les collections de romans policiers et en particulier chez 10/18, « grands détectives ». Les séries abondent : Claude Izner et son bouquiniste-enquêteur Victor Legris, Brigitte Aubert et son journaliste-investigateur Louis Denfert, Jean-Luc Bizien (une lointaine connaissance !) et son duo singulier de détectives (un médecin psychiatre et sa gouvernante anglaise), Yves Josso et sa charmante Clémence de Rosmadec, peintre et enquêtrice à ses heures… Un peu trop de séries sur la même période à mon idée, mais il en faut pour tous les goûts et les folles années entre la guerre de 1870 et celle de 1914/18 sont riches en évènements politiques, découvertes scientifiques et bouleversements humains en tout genre. Je viens d’achever le dernier titre de Yves Josso « Les captifs de Cornouaille » et je reconnais l’avoir apprécié, surtout pour l’ambiance car les « ficelles » utilisées pour faire avancer l’enquête de la charmante demoiselle peintre sont un peu simplistes. En tout cas, il est clair que notre enquêtrice dilettante ne manque pas d’attraits, et que les livres d’Yves Josso permettent de faire une belle plongée dans l’univers des peintres contemporains de Gauguin : l’occasion de découvrir quelques « seconds couteaux » de la peinture française de l’époque qui n’ont laissé, à tort ou à raison, que peu de traces dans l’histoire de l’art. C’est le troisième opus de la série, je pense que j’avais préféré « La noyée du pont des Invalides » dans la même série. Mon enquêteur préféré, pour la période, reste le personnage central des romans de Jean Contrucci, « les mystères de Marseille« , dont je vous ai déjà parlé, il y a pas mal de temps.

un-seigneur-en-otage Un petit tour au Moyen-Age et toujours dans le roman policier. Le dernier Peter Tremayne (les aventures de sœur Fidelma en Irlande au VIIème siècle), intitulé « De la ciguë pour les vêpres » m’a un peu déçu car il s’agit d’un recueil de nouvelles… alors que l’on attend toujours de savoir ce qui est advenu au fils de la célèbre religieuse, enlevé à la fin du volume précédent « Les mystères de la lune ». Je vais envoyer un mail de supplique à la traductrice, Hélène Prouteau, qui fait un excellent travail (on oublie un peu trop souvent d’honorer les traducteurs dont le rôle est essentiel !).  J’ai découvert une nouvelle auteure de polar médiéval, Laetitia Bourgeois. Auparavant éditée chez Privat, elle vient de faire son entrée chez 10/18. Les romans se déroulent dans le centre de la France (Margeride, Cévennes, Gévaudan, Velay… autant de lieux qui donnent envie de voyager), pendant la guerre de cent ans. Le héros de cette mini-saga se nomme Barthélémy et il est sergent, plus ou moins responsable de la justice pour le compte de son seigneur, dans un petit village. Laetitia Bourgeois est docteur en histoire médiévale, et cela se sent dans son récit, largement documenté et permettant assez facilement d’imaginer la vie quotidienne en milieu rural en plein cœur du XIVème siècle, au temps où Français et Anglais se livraient à une sale guerre particulièrement meurtrière. Il y a trois titres dans la série : autant les lire dans l’ordre chronologique donc en commençant par le premier paru (le seul en « poche ») « les deniers du Gévaudan ». Vous aurez ainsi le temps de faire la connaissance de Barthélémy Mazeirac et de son petit monde.

parleur Trêve de polars pour faire un tout petit détour par la SF et le Fantastique. J’aurais aimé vous parler longtemps d’une relecture faite au début du mois. Il s’agit d’un roman de l’écrivain français Ayerdhal, intitulé « Parleur », paru en 1999 : un livre magnifique, une histoire poignante, à cheval sur l’historique et l’imaginaire (avec surtout une part imaginaire importante)… Ayerdhal brode, avec réalisme et talent, sur l’histoire de la Commune, ou plutôt celle des « Communes », puisque de tels soulèvements ont eu lieu à Paris, à Lyon, à Marseille et dans bien d’autres lieux, pour conter l’histoire d’une « enclave », un espace de liberté temporaire sur un monde lointain, quelque part dans un univers parallèle au nôtre. Les gueux, affamés, exploités, se révoltent un jour plutôt que de se laisser mourir, et créent, pendant quelques lunes, un lieu où il fait un peu mieux vivre, où l’autorité n’est plus le monopole de quelques tribuns autoproclamés. C’est surtout l’histoire d’un homme appelé « Parleur » qui joue un rôle clé dans toute cette aventure ; un homme dont les deux valeurs principales sont la non violence et le rejet de l’oppression… On n’est pas loin des « Dépossédés », le livre remarquable d’Ursula K. Le Guin, en tout cas on joue dans la même division… Je crois que j’ai encore plus aimé ce livre à la seconde lecture. J’ai commencé à rédiger une chronique détaillée et je me suis aperçu que « Parleur » n’était plus disponible chez « J’ai lu » : titre épuisé et non réédité, à se procurer, si l’aventure vous tente, chez un bouquiniste bien achalandé ! De chronique à part entière, l’évocation de cet ouvrage est devenu simple paragraphe dans ce « bric à blog » de juillet. Au cas où un éditeur quelconque se déciderait à prendre la bonne décision, je ne manquerai pas de vous en reparler et de vous expliquer ce qui m’a interpelé dans cet ouvrage !

magasin-general Je n’ai lu qu’une BD ce mois-ci, offerte par l’un de mes amis : il s’agit de « Magasin général » de Loisel & Tripp chez Casterman. J’ai dévoré le tome 1 et je ne vais pas manquer d’acheter les trois suivants dès que j’aurai trois francs six sous à investir. L’histoire se passe au Québec, dans le petit village de Notre-Dame-des-lacs, aux temps héroïques des années 20. Le magasin général, à la fois épicerie, droguerie, bazar, quincaillerie, est l’âme du village. Son propriétaire vient de mourir et sa femme essaie tant bien que mal de lui succéder. Il s’agit d’une chronique de la vie quotidienne dans les campagnes reculées du Québec ; les images sont superbes et le ton du récit, très humain, fait suffisamment « couleur locale » pour que l’on soit pris dans l’ambiance. Un travail particulier a été réalisé par les auteurs pour essayer de trouver un vocabulaire intermédiaire entre le français des « cousins de l’autre côté de la flaque » et le langage très coloré des habitants du village. Le mixage est réussi, suffisamment pour que l’on apprécie les expressions imagées propres au québecois, sans avoir besoin de consulter un « lexique en fin d’ouvrage » ! Excellente BD sur laquelle je vais vous quitter pour aujourd’hui. D’ici un ou deux jours commencent les « dragonneries », grande festivité locale (et néanmoins privée) à laquelle je vous initierai peut-être un jour (en attendant, ceux qui ont une curiosité insatiable peuvent toujours relire cette chronique-là). Compte-tenu du surcroît de travail pour « ma pomme », il est fort probable que mon clavier restera muet pendant une courte période… disons jusqu’au 4 ou 5 août ! Portez-vous bien et gare aux coups de soleil !

18 Comments so far...

Lavande Says:

30 juillet 2009 at 11:30.

A propos de terroristes une petite anecdote que j’aime bien raconter.
En 69 (au siècle dernier!) j’avais eu une période psycho-socio-anthropo-pédagogisante et je voulais acheter un petit bouquin intitulé « la dynamique des groupes restreints ». Je vais à la Maison de la presse qui tenait lieu de librairie dans notre petite ville; la dame assez bourgeoise qui tenait le magasin me propose de le commander et sort son cahier. En regardant à l’envers ce qu’elle notait, j’ai vu qu’elle avait écrit « La dynamite des groupes restreints ».
Traumatisée par 68 la pôvre dame! Bien sûr je l’ai rassurée! Je ne suis pas de Tarnac, moi madame!

Cuchon? …cuchon?…ah oui! Cuchon qui s’en dédit!

Paul Says:

30 juillet 2009 at 12:38.

@ lavande : cuchon, oui cuchon… Une dauphinoise qui ne connait pas sa langue natale… Un cuchon, en dauphinois, c’est un tas de quelque chose (en principe gros d’où l’importance de préciser « petit »). Une occasion de te « racheter » : connais-tu le sens de l’expression « décamioter le corniolon » ? Un petit coup de pouce : ça se dit pour du vin par exemple…
Aller dans une maison de la presse pour commander un bouquin pareil, surtout à Morestel, c’est un risque effarant que je ne prendrais plus de nos jours !

la Mère Castor Says:

30 juillet 2009 at 13:42.

Des conseils de lecture, c’est bien et venant de vous, c’est mieux. (j’ai lu Brigitte Aubert suite à un billet de Poindron, et j’apprécie cette collection grands détectives, distrayantes lectures) merci pour les liens, sachez, et que le monde entier sache que Fidel Castor est mon compagnon, mon chéri et même mon époux, et le père de nos charmants enfants. Je vous mets de ce pas en lien, tiens.

la Mère Castor Says:

30 juillet 2009 at 13:51.

sinon, et tant mieux ça vous fera un commentaire de plus, mon cher village ne s’appelle pas Sauge mais Sauve. Cependant, curieuse coïncidence, on dit qu’il porte ce nom parce que ses habitants auraient été protégés (et par là même sauvé) de la peste par la sauge, justement, dont on retrouve un brin sur les armoiries de la ville. Curieusement, on en trouve très peu dans la garrigue environnante. Ils ont du tout manger, sans doute.

Paul Says:

30 juillet 2009 at 13:52.

Merci Mère Castor : je suis immensément fier d’avoir annoncé une nouvelle que même la rubrique « people » de Yahoo n’avait pas révélé à ses lecteurs… ! « La feuille charbinoise » le média people 2009 ! Waouh ! Un jour faudra qu’on organise une rencontre avec un certain nombre de nos lecteurs et lectrices : le rassemblement promet d’être des plus festifs ! Je suis encore plus fier d’être complimenté régulièrement par des gens talentueux. Mon ego surdimensionne à plein pots !

Paul Says:

30 juillet 2009 at 13:56.

@ Mère Castor : alors là, j’ai honte carrément car j’avais vu l’erreur et m’étais promis de la corriger avant de poster mon billet. Maintenant je suis obligé de laisser la coquille même si l’on me montre du doigt. Comme acte de contrition, je boirai un pastis ce soir… ça m’apprendra.

zoë Says:

30 juillet 2009 at 14:59.

Ce n’est pas grave Paul, c’est une jolie coquille et un joli village dans lequel je fréquentais à une époque un restaurant délicieux qui s’appelait « Les volets verts ». Mère Castor a dû connaître. Si ça se trouve on se connait toutes les deux vu que je fréquente la région depuis très longtemps, mes meilleurs amis y ont élu domicile depuis des lustres http://zolucider.blogspot.com/2009/07/jours-tranquilles-entre-gardon-et-garde.html
Sinon Paul , vous faites moins de liens que moi mais vous doublez le travail par la présentation de livres. Toujours aussi talentueux. A bientôt

la Mère Castor Says:

30 juillet 2009 at 16:26.

J’ai même vu les volets Verts se monter, ma bonne dame (à cet instant précis Mère Castor dévoila au monde son âge canonique) et ses portes se fermer à jamais. C’est devenu une belle maison individuelle avec piscine.
Tout fout l’camp.

Fidel Castor Says:

31 juillet 2009 at 11:07.

Bonjour, et merci de vos mots gentils, je ne poste pas car je ne suis ni en vacances ni en retraite mais encore au travail et de meniere intense, et ensuite je serai en vacances puis en retraite ( non je déconne)
Je n’ai pas trop de temps pour les blogs, le votre est en bonne place pour les futures consultations

idle Says:

1 août 2009 at 11:22.

Merci à ce blog et à tous les participants qui nous enchantent autant qu’ils nous transmettent.

LePtitLu Says:

2 août 2009 at 18:23.

Et pendant la trêve estivale, le gouvernement pond notamment une circulaire relative à la grippe A/H1N1 qui remet en cause le droit légal de repos hebdomadaire et le nombre maximal d’heures travaillées !
Sinon, concernant les lectures que tu conseilles, j’ai vu le Jacques Poulin en librairie et même si je n’ai lu que « le vieux chagrin », je crois que je vais me laisser tenter. C’est grave si je lis les plus anciens après ?
Quand je pense à tous ces livres à lire, je me dis qu’il me faudrait plus d’une vie pour y arriver.

Paul Says:

2 août 2009 at 21:08.

Pour cette tragicomédie grippale, l’envie de pondre une chronique un de ces jours commence à me démanger sérieusement…
Pour Jacques Poulin, ce qui risque de manquer c’est la lecture de l’avant dernier : « la traduction est une histoire d’amour », et peut-être de l’avant-avant dernier « Les yeux bleus de Mistassini », mais je n’en sais rien en fait : son dernier livre n’est pas qu’un prolongement, il constitue véritablement une histoire à lui tout seul ! Mon opinion à moi est forgée à partir du fait que j’ai lu les trois derniers dans l’ordre ; du coup j’ai du mal à imaginer, mais il faut tenter ! Rien de tel qu’une approche personnelle pour se faire une opinion…

LePtitLu Says:

3 août 2009 at 20:18.

Je vais aller faire un tour à la librairie et je verrai sur place de quels livres ils disposent. Rien que le titre « la traduction est une histoire d’amour » me donne envie de lire le livre.

J’attends de pieds fermes ta chronique sur la tragicomédie grippale.

Lavande Says:

4 août 2009 at 09:14.

Bon d’accord j’avoue à ma grande honte que je ne parle pas couramment le Dauphinois.
Mais si c’est avec le mot-clé « cuchon » que tu comptes fait péter tes statistiques Google, je suis sceptique!
« connais-tu le sens de l’expression “décamioter le corniolon” ? Un petit coup de pouce : ça se dit pour du vin par exemple… »
Je donne ma langue au chat et vu la faiblesse de mes connaissances en oenologie c’est pas le coup de pouce qui va m’aider!

Paul Says:

4 août 2009 at 10:17.

@ Lavande : petit cours de dauphinois… Le corniolon c’est l’œsophage. Décamioter le corniolon ça se dit par exemple pour un vin qui n’est pas très agréable à avaler, un brin décapant pour la tuyauterie. Donc le meilleur synonyme pour décamioter c’est décaper. Quant à cuchon, quand on voit par quelles clés de recherche certaines personnes déboulent sur le blog, rien ne me surprendrait !

Pourquoi Pas ? Says:

4 août 2009 at 17:41.

Pour Jacques Poulin, j’aurais tendance à dire que le risque de lire « l’anglais n’est pas une langue magique » sans avoir lu les précédents et de trouver le livre un peu « creu ». Il me semble que la connaissance préalable des personnages (et surtout de leurs relations, car c’est ce qui batit les livres de Jacques Poulin) vient ajouter de la consistance au livre, ainsi que le plaisir supplémentaire de retrouver ces personnes à qui l’on s’est attaché.

LePtitLu Says:

8 août 2009 at 20:58.

A propos de Jacques Poulin, je n’ai pas retrouvé son dernier roman à ma librairie habituelle, déjà vendu. Je vais commander à partir de titres plus anciens du coup.

Paul Says:

28 août 2010 at 12:56.

Mise à jour à propos d’Ayerdhal : Je viens de découvrir que « Parleur ou Les chroniques d’un rêve enclavé » est à nouveau disponible depuis l’été 2009 aux éditions « au diable Vauvert ». La réédition s’est faite à peu près au moment où je publiai ce « bric à blog ».

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